Gabrielle Rossier

Comment respecter l’authenticité de l’artisanat en le plaçant le long de l’artère la plus criarde de la ville de Zürich ?

Par son implantation, le werkstatt continue la construction du bâtiment existant centré dans la cour. La nouvelle façade, portée par une structure indépendante devient un rideau de fer entre le quotidien de la ville et l’intemporalité de son monde intérieur. Toutefois, sa porosité le lie étroitement avec climat extérieur.

Cet objet indépendant est une forme forte dégageant fumées et échos au dessus des toits avoisinants. Les différents espaces d’atelier, de workshop, d’exposition et de discussions sont organisés verticalement autour du foyer central et communiquent ensemble.

Le visiteur est plongé dans le monde authentique et sensoriel de l’artisanat. A l’instar du mythe de Sisyphus, l’absurdité du projet est matérialisé par une boucle qui prend comme point de repère une horloge.